VIDÉO – « Ça me fait mal ! » : Anne Nivat en colère chez Anne-Élisabeth Lemoine

Invitée d’Anne-Élisabeth Lemoine dans C à Vous sur France 5, la journaliste Anne Nivat s’est mise en colère au moment d’évoquer les féminicides et de réagir aux propos du procureur de Metz après la mort d’une femme à Hayange.

A propos de


  1. Anne Nivat


  2. Anne-Elisabeth Lemoine

« Nous en sommes aujourd’hui au 43e féminicide depuis le début de l’année, c’est déjà cinq femmes de plus tuées par leur conjoint que l’an dernier à la même période. » Le triste constat dressé par Émilie Tran Nguyen, ce mardi 25 mai dans C à Vous sur France 5, a mis en colère Anne Nivat. « C’est effarant », a réagi la journaliste. « Moi, je n’ai pas la solution, je ne sais pas qui l’a. Mais combien il va falloir encore de femmes ? Combien de femmes vont encore devoir mourir sous les coups, sous les coups de poignard, tout ce qui est le plus humiliant, le plus atroce possible pour qu’on cesse d’avoir l’air étonné et qu’on fasse enfin quelque chose ? », s’est emportée dans l’émission d’Anne-Élisabeth Lemoine l’épouse de Jean-Jacques Bourdin.

« On n’arrive pas à ouvrir les yeux ! C’est quelque chose qui passe. Tout le monde dit : ‘Ah, c’est horrible !’, et puis c’est tout. En deux secondes, on est passé à autre chose. Je trouve ça effarant. Ça me fait mal », a-t-elle ajouté. La dernière des 43 femmes décédées des suites des violences de leur conjoint en 2021 est Stéphanie di Vincenzo, 22 ans, poignardée à Hayange, en Moselle, ce lundi 24 mai. Une femme qui avait déposé une main courante en janvier 2020, avant de porter plainte contre lui en novembre dernier pour des menaces de mort.

Lundi 24 mai à Hayange (57), une femme de 22 ans a été tuée par son compagnon.

C’est le 43ème féminicide depuis le début de l’année.@EmmanuelMacron encore un qui était connu de la police et de la justice.

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« Je suis choquée »

Malgré la plainte de la victime, son compagnon, déjà condamné pour des délits routiers, avait été placé mi-mai en détention à domicile sous surveillance électronique, comme l’explique France 3. Pourtant, lors d’une conférence de presse ce mardi 25 mai, au lendemain du drame le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri, a estimé qu’il n’y avait pas eu « de dysfonctionnement des services judiciaires ». Une formule qui a outré Anne Nivat.

« Je suis choquée que le procureur dise qu’il n’y avait pas de dysfonctionnement. Comment on peut dire ça ? », s’est indignée la journaliste dans C à Vous. Selon elle, il faudrait davantage « former les forces de l’ordre ». « Le sujet de l’emprise, le sujet de ce qui se passe à l’intérieur d’un couple, c’est complexe. Comment on fait pour légiférer quand tout d’un coup ce qui sort de l’intimité arrive jusqu’au meurtre ? », a-t-elle lancé avec émotion sur France 5.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture France 5

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